Même en tant qu’indépendant(e) à titre complémentaire, vous ne pouvez pas y échapper : les cotisations sociales. Tous les trois mois, vous pouvez vous attendre à recevoir un décompte de votre caisse d’assurances sociales dans votre boîte aux lettres (numérique). Cela signifie que vous devez payer chaque année pas moins de 20,5 % de votre revenu imposable à l’état. Comment le calcul s’effectue-t-il exactement ? Et que recevez-vous en retour de la part des pouvoirs publics ?
À combien s’élève la cotisation sociale pour les indépendants(e)(e)(s) à titre complémentaire ? 🔎
Sur vos revenus, vous devez payer des cotisations sociales. Les indépendants(e) à titre complémentaire et à titre principal paient tous deux 20,5 % de leur revenu imposable. La cotisation minimale est toutefois nettement moins élevée pour les indépendants à titre complémentaire :
- Emploi complémentaire : 98,52 euros par trimestre.
- Emploi principal : 890,51 € par trimestre.
Les montants comprennent les frais administratifs obligatoires de 3,05 %, ce service pouvant atteindre 4,25 % selon la caisse d’assurances sociales, ce qui augmente la cotisation minimale.
Si vous gagnez plus de 1 865,45 euros par an en tant qu’emploi complémentaire, vous paierez au minimum 394,08 euros de cotisations sociales par année.
Pourquoi devez-vous payer des cotisations sociales ?
En tant qu’indépendant, vous disposez d’un revenu supplémentaire et vous êtes donc imposé davantage. Les cotisations sociales permettent aux pouvoirs publics de payer l’assurance maladie, les pensions, les congés parentaux, les paquets de croissance, etc. payer.
Que recevez-vous en retour ? 💸
Malheureusement, rien. En tant qu’emploi complémentaire, vous accumulez vos droits sociaux, tels que vos indemnités de maladie et votre pension, grâce à votre emploi principal. Vous n’obtenez donc rien de plus en échange de toutes les cotisations sociales que vous payez en tant qu’emploi complémentaire. C’est dommage, mais c’est dommage.
La question de l’exonération en tant qu’indépendant(e) à titre complémentaire
Si votre revenu net imposable est inférieur à 1 865,45 €, vous ne devez pas payer de cotisations sociales. Vous pouvez alors demander une exonération à votre caisse d’assurances sociales.
Si cette dispense s’avère justifiée par la suite, c’est parfait. Mais si cette dispense s’avère erronée, vous devez quand même payer toutes les cotisations sociales plus les intérêts, qui peuvent être très élevés.
Différence entre les contributions provisoires et définitives ⚖️
Contribution provisoire
En tant qu’indépendant(e) à titre complémentaire, vous payez chaque trimestre une contribution provisoire. Ce montant est basé sur votre revenu annuel net imposable des trois années précédentes.
Vous êtes indépendant depuis moins de trois ans ? Dans ce cas, vous payez des cotisations sociales provisoires de 98,52 euros par trimestre. Vous vous attendez à un revenu plus élevé ? Dans ce cas, vous pouvez demander une augmentation de vos contributions provisoires.
Contribution finale
Votre cotisation sociale finale dépend de votre revenu annuel final. Vous gagnez moins de 1 865,45 euros ? Dans ce cas, en tant qu’indépendant(e) à titre complémentaire, vous ne payez pas de cotisations sociales.
Si vous gagnez plus que ce montant, vous payez 20,5 % sur la première tranche de revenu annuel (jusqu’à 72 810,95 €) et 14,16 % sur la deuxième tranche de revenu annuel (72 810,95 € – 107 300,30 €). Vous ne payez jamais plus de 5103,53 € par trimestre.
Vous avez payé trop peu de cotisations sociales ? Dans ce cas, vous devez quand même les payer, mais des intérêts seront ajoutés.
Vous avez payé trop de cotisations sociales? Dans ce cas, vous les retournerez environ 2 années plus tard.
Attention!
Si vous n’avez pas travaillé une année entière, tenez compte de la proratisation.
Proratisation : que faire si vous n’avez pas activé une année complète en tant qu’indépendant 📈 Attention !
Attention! en tant qu’indépendant, votre contribution est calculée sur votre revenu professionnel net imposable. Si vous n’êtes pas actif pendant une année complète (4 trimestres), votre revenu est « proratisé ». Cela signifie qu’il est converti en un revenu annuel attendu comme si vous aviez travaillé une année entière.
Sur la base de ce montant, on examine ensuite si vous pouvez encore bénéficier d’une exonération. Le montant calculé au prorata est donc pris en compte pour déterminer votre exemption !
Par trimestre d’activité, vous pouvez donc gagner au maximum 466,36 €.
Un exemple :
An débute comme indépendant(e) à titre complémentaire au cours du premier trimestre et dispose d’un revenu net imposable de 1 800 €.
➡️ An a un revenu net imposable inférieur à 1 865,45 € et bénéficie donc de l’exonération des cotisations sociales.
Luc ne débute comme indépendant(e) à titre complémentaire qu’au cours du 3ème trimestre et a également un revenu net imposable de 1.800 €.
➡️ Luc est actif pendant 2 trimestres, il a gagné plus de 932,72 € et doit donc payer des cotisations sociales.
Aperçu complet des contributions
Cotisations sociales annuelles | |
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Cotisations sociales annuelles | € 394,08 |
Contribution finale si votre revenu annuel < 1.865,45 | €0 |
Tranche de contribution finale 1 (1 865,45 € – 72 810,95 €) | 20,5% du revenu net imposable |
Dernière tranche de contribution 2 (72.810,95 € -107.300,30 €) | 20,5 % du revenu net imposable + 14,16 % de la tranche de revenu 2 |
Contribution finale maximale | €5.103,53 |